hypertogs

Cet art prestigieux qu’est l’astrophysique, au delà du zodiaque, sied aux grands esprits, fauves et noctiluques. Pour ma part, à l’infothèque, je voyage sur la lune avec Haddock, Je laisse l’astrophysique à ce brave Tournesol.
Préfère l’imper, ainsi parla Verlaine, et remise ton riflard. Préfère l’imper, quand l’ondée se déchaîne et qu’il fait un temps d’canard. C’est plus seyant, quand on court la prétantaine, par hasard sur l’pont des arts ou celui sur la Vilaine.
Lorsque vous vous risquez, Belle Émilie, dans mon fief, s’affole illico mon cœur guacamolesque. D’aussi super-canons, je n’en connais pas bézef. Je veux vous offrir, toute la lune, ou presque, et taguer un peu partout votre blaze en relief. Afin de vous montrer combien je vous kiffe, je ponds cet hypertog. Et ça m’ébouriffe !
Aigre-doux, composé d’un corps, exempt de nichon, il s’impose, élégant, dans l’assiette anglaise. Et ce mets, rose et carnassier, notre cornichon, le sublime, en verdeur, façon véronèse. Dans la bouche, un tel assemblage est tout sauf cochon. Cornichon, les fâcheux en font une insulte. Mais ces sots, franchement, sont autant d’incultes.
Dans l’urbaine boue, elle gît, chez des provinciaux. Il se penche, il veut l’attraper, sa valise. Convoitée c’est sûr, lâchement, par de vils escrocs. Il se penche. Et là que voit-il ? Ô surprise ! Il découvre un sac, bien lacé, plein de vieux fayots. Ces escrocs, l’ont dévalisée, sa bicoque Déconfit, il reste le cœur, tout en loques.
À supposer que je ne sois pas capitaine Ce dragon visqueux s’en serait tiré sans peine Aussi vaut mieux que je sois capitaine à vie mêm’ si Sim’ en meurt d’envie
J’ai dix ans. Je suis capitaine. On m’appelle Oscar. Ya Simon, qui n’est que sous-chef. C’est mon pote. On a zigouillé le dragon de Madagascar. On l’a mis, d’un seul coup d’un seul, en compote. On a des épées, pour de vrai, bien affutées car les dragons, surtout les mutants, sont féroces. Foi d’Oscar, lorsque j’en croise un, j’le cabosse.
Le moins ténébreux, C’est Titeuf, dit « l’incontrôlé ». À l’école, à Biron, c’est de la folie. À huit ans, pour fêter Noël, il a picolé, par erreur, du pinard venant d’Italie. Du Cinquenoci ! Grâce au ciel, il a dessaoulé. D’une meuf, il est amoureux. Très jolie, mais cruelle et le pauvre en est désolé.
Autant qu’il me souvient, c’était un vendredi treize et comme dit Arthur, « on n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans ». On ne l’est pas beaucoup plus, à septante-seize. Guilleret, la tête ailleurs, j’avais oublié mon parapluie. Cet ustensile noir à l’élégance toute anglaise. Mais, nonobstant la splendeur de l’azur, sur mon pauvre chef il plut. L’espace de deux éclairs, ma grise chevelure prit un look de serpillère usagée. Ce qui, grave, me déplut. J’ai...
Le joli Mai bourdonne au vieux cloître Saint-Marcel. Ivre de soleil, au faîte d’un pommier, la grive s’égosille. Frère Jean-Benoît chemine au long de la charmille et, machinalement, marmonne en latin, le nez dans son missel. Modeste jardinier, il ne pense que jonquille arum, œillet, qui à l’office du soir décoreront l’autel. Dans le saint livre, soudain, sur une enluminure Eve n’a pour vêtement que sa blonde et soyeuse chevelure. Le capucin, fasciné, n’y voit pas...

Afficher plus