Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
prennent à l’apéro, des cornichons de mers.
Ceux-là qu’on dit aussi cornichons de voyage.
Légèrement sucrés, subtilement amers.
Pour les qualifier, les épithètes pleuvent.
Ils feraient phosphorer le plus sot bourrichon.
Ils tiennent bien au corps et l’on dit qu’ils émeuvent
le plus inébranlable à la vue d’un nichon.