Des origines du quintil

Quelque part, en Polynésie,

l’était un pote au p’tit Quinquin, 

à la trombine cramoisie,

qui se piquait de poésie

et qu’on appelait Charles Quint.

 

Affligé d’anaphrodisie,

il se vautrait dans des bouquins,

vierges de toute fantaisie,

sur les mystères de l’Asie,

le Zen et tout le saint-frusquin.

 

Son hypertrichose palmaire

lui fit aimer les haikus.

Il trouvait extraordinaire,

de se la jouer Baudelaire

sans se sortir les doigts du cul.

 

Mais Quinquin se paya sa tête :

« Trois vers c’est trop peu, lui dit-il.

Ajoutes-en deux, c’est plus chouette. »

C’est ainsi qu’un pseudo-poète

jeta les bases du Quintil.