rondels

L’âme nonchalante, au joli temps d’autrefois, en forêt de Longue Actente, je fus maintes fois. C’était avant la tourmente qui mit aux abois. L’âme nonchalante. au joli temps d’autrefois. Ce jourd’hui, je me contente, pérégrinant de guingois, de l’humeur présente, malgré les ans et les mois l’âme nonchalante.
Dans son soliflore, l’églantine a le bourdon. Un blanc pétale, à l’aurore, chut du guéridon. Belle hier encore, elle ressent l’abandon. Dans son soliflore, l’églantine a le bourdon. Seulette, elle implore des cieux le pardon. Hélas la déesse Flore la change en cynorrhodon. Dans son soliflore.
Contre toute actente le garde-chasse est en rut. Il lui vient, chose étonnante, bois sur l’occiput. Du cerf il prend les clientes. Le dix-cors dit Zut !! Contre toute actente le garde-chasse est en rut. En garennes pubescentes, les biches incandescentes poussent le contre-ut. C’est le buzz, tous azimuts, contre toute actente.
Trois joyeux orfèvres célèbraient la Saint-Eloi chez un quatrième orfèvre d’excellent aloi. L’un Lillois, l’un des Deux-Sèvres, plus un Bruxellois. Trois joyeux orfèvres célèbraient la Saint-Eloi J’ai leurs trois noms sur les lèvres noms de hors-la-loi. De par leur goût pour les chèvres ils auraient enfreint la loi. Ces joyeux orfèvres
Ce n’est qu’en rondelles, que chatoie le saucisson et ce faisant qu’il révèle qu’il est polisson. En hiver à la chandelle, en août au balcon, ce n’est qu’en rondelles que chatoie le saucisson. Sans en ôter la ficelle, croqué sans façon, il enchante les rebelles. Mais pour qui veut des frissons, ce n’est qu’en rondelles.
J’enlève l’échelle accrochez-vous au pinceau Le soleil entourterelle le ciel cool et beau. Au pommier ne toureffelle, merle ni moineau. J’enlève l’échelle accrochez-vous au pinceau Grives, pinsons et corbeaux, se font hirondelle, mais le brave rapin sot, n’a pas lâché son pinceau. Même sans échelle.
L’âme ennuagée, un skieur en pyjama surfe la pente enneigée du Fujiyama. Il se souvient qu’en Égée il connut Yuma, l’âme ennuagée, le skieur en pyjama. C’est une agrégée spécialiste du karma et de la plongée qui se fait son cinéma, L’âme ennuagée.
Esseulée dans son soliflore, la rose rouge a le bourdon. Un premier pétale, à l’aurore, est tombé sur le guéridon. Resplendissante hier encore, elle sent venir l’abandon. Esseulée dans son soliflore, la rose rouge a le bourdon. Désespérée, la fleur implore de Chloris en vain le pardon, Mais la déesse la déflore et la change en cynorrhodon, esseulé dans son soliflore.
Au prieuré, les cénobites, tranquilles et studieux, alignaient des vers odieux pour une Mozabite. Du coup, le cénobite en chef, qui vomit Baudelaire et dont on connait les colères, s’emporta derechef au prieuré. Mais sans effet : les cénobites en paix avec avec leur Dieu têtus autant que Depardieu se tinrent sur orbite. Au prieuré.
Je n’ose pas conter fleurette. Belle bergère, expliquez-moi comment vous dire mon émoi pour nous mettre le coeur en fête. Que n’ai-je le bagoût de ceux qui savent bien parler aux dames ! Je sais commander à mes boeufs mais les mots pour dire ma flamme, je n’ose pas. Vous devez me trouver très bête et vous n’avez pas tort, ma foi. Je vous en prie, apprenez-moi les secrets de la bergerette. Je n’ose pas

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