Graphie multimillénaire du son P, comme dans Pépère ou Papagueno, la lettre π connut son heure de gloire lorsqu’un savant s’avisa de l’utiliser pour nommer le quotient du périmètre d’un cercle par le double de son rayon.
Qu’il soit aussi celui de l’aire du disque correspondant par le carré de son rayon, convainquit les esprits de l’époque de sa quasi-divinité.
Plagiaires par anticiption du trop fameux « OK boomer », les plus fervents de ses zélotes se reconnaissaient par le célèbrissime gimmick « OKπ ».
Dans la seconde partie du XXème siècle, un Oulipien cru bon d’utiliser ses première décimales pour définir une nouvelle forme poétique qu’il appela sonnet π.