Lorsqu'avec

Lorsque avec ses copains venus en patinette,

échevelés, fringants, au son de la trompette

et, qu’un poil en retard, son sous-chef arriva,

Oscar ne prononça que trois mots « On y va ! ».

 

Il y eut un tumulte immense dans la plaine. 

À coups de catapulte, on occit le dragon.

Cependant qu’au donjon, vibrait la châtelaine, 

Oscar dit : «  Couchons-nous sur la terre et dormons. »

 

Ne dormant pas lui-même, au fond des cieux funèbres,

il vit un œil, tout grand ouvert dans les ténèbres,

et qui le regardait dans l'ombre fixement.

« C’est encor lui », dit-il avec un tremblement.

Mais de trop ferrailler, sa cohorte était lasse.

Le quinquet disparut, sinistre dans l’espace.

 

Deux ou trois jours plus tard — mêmement pour les nuits —

Oscar allait pépouze indifférent aux bruits.

Entre deux pugilats il s’offrait une trêve,

et traquait la palourde en arpentant la grève.

Seuls quelques cumulus agrémentaient l’azur.

« Arrêtons-nous, dit-il, car cet asile est sûr. » 

 

Inexplicablement, voici la pluie qui tombe

et soudain sur les flots apparait une trombe.

Énorme et comme on n’en voit qu’à Madagascar.

 

L’œil était dans la trombe et regardait Oscar.