Le pélican

Fou du pélican,

le trop bel Alfred s’amuse,

les belles nuits de mai, quand

il drague la Muse.

 

Jamais claudiquant,

rimeur à la science infuse,

les meufs le trouvent craquant,

quand il fait mumuse.

 

Il se prend parfois,

— et même souventefois —

pour ce palmipède

 

qui s’ouvre le flanc.

N’est-il pas époustouflant,

ce sublime aède ?