À Yamoussoucro

À Yamoussoukro

un keum vint à ma rencontre

en me tendant un micro.

Je n’étais pas contre.

 

Comme Charles Cros

— qui par son œuvre le montre —

au babil je suis accro.

Et je le démontre.

 

Après l’incipit

j’œuvrais un satisfecit

d’au moins vingt minutes.

 

Et tel un anar,

je conclus mon layus par

une anacoluthe.