Au pied des dunes immobiles
est une lagune où les bulles
éclatent sur l’onde et s’y mire
le vert sombre de la ramure.
Dans les ajoncs cernant la grève,
depuis potron-minet, la grive
joue les rossignols philomèles
pour les oyats anémophiles.
À la pointe, l’Aquilon siffle
dans les grands pins un air de flûte
et cette sonate m’insuffle
ces quelques rimes insolites.
Et loin du métropolitain,
j’ai griffonné ce mirliton