L'alexandrin

Avec ses douze pieds, sa classe et sa plastique,

l’objet marque le pas comme un sergent-major.

Élégamment gaulé, illustre, académique

il a eu l’heur de plaire à un max de cadors.

 

Il doit son auréole au « Roman d’Alexandre »,

que composa jadis un Normand de Bernay.

Ce précurseur avait du talent à revendre.

 

S'il aimait le calva bien plus qu’un tantinet, 

pour inventer ce vers, c’est super qu’il soit né.

Mais combien de rimeurs a-t-il rendu bourrique,

ce bel alexandrin, classieux et classique !

 

 Les digito-compteurs lui en veulent encor !