Fric-frac

« Timothée, s’il vous plait, passez-moi la chignole.

– Prenez garde Aloys d’abîmer la cloison.

– Rassurez-vous très cher, je fus à bonne école

et l'on me dit un as de la défloraison.

 

  Je compte sur vos soins pour toucher le pactole

et ressens dans l'attente un brin de bandaison.

– Evitons, voulez-vous, d'éveiller la bignole,

Ça m’indisposerait de finir en prison.

 

– Et moi donc Aloys… Mais je vous vois livide ? 

– Peste soit du bourgeois, son foutu coffre est vide ! 

– Pourtant, selon Chantal, c’était un bon tuyau.

 

– Mais qu’ouïs-je au dehors ? Serait-ce la police ?

Pinponpinpon ? C’est elle ! Il urge qu’on se trisse.

Je sens une débâcle au fond de mes boyaux. »