Écriture automatique

Que peut-il se nicher dans mon inconscient 

(qui fait le classieux avec sa diérèse) ?

Franchement, je l'ignore et c’est humiliant

(pour employer les mots de ma tata Thérèse).

 

Si l’on en croit Breton, laisser courir sa plume
serait pour le savoir une ficelle en or.

C'est parti mon kiki ! Mon ciboulot s’allume

et me souffle des vers. Et encor et encor.

 

Je vais, à ce neuvième, entamer un tercet
(j’ai l’oreille classique, ici chacun le sait,
pondre n’importe quoi m’est moins facile en prose). 

 

Mon inconscient gaze. Au point où l'on en est, 

le plus simple serait de signer un sonnet 

qui, le brave, vivra ce que vivent les roses.