Pour louer flammement votre lippalafraise,
hyperbelle Ypomée, ce sonnet est farci
de moult épilandrins à la puissance treize.
Alpitouchons de l’if pour qu'il soit réussi.
Tel fit un oiseau-lyre en l'an septante-seize,
je l’ai déchevillé sans la moindre merci.
Les quatrains enfeuillés, fruits d’une douzacèse,
je vous ai ciselé les tercets que voici :
« Depuis qu’Érossenflamm a décoché sa flèche,
enveloutée de rose une âme se dessèche
et de l’albe au rougeoir n’inspire que pour vous.
Je sais qu’à mon ptiqueur il n'est rien d’impossible :
puissent ces vers mi-sots pilatteindre leur cible
et que céans s’embrûle un premier tendrévou.»