Trop c'est trop

 

Pour la troisième fois, mes deux roues sont crevées !

Mon cher vélocipède est tout sauf idéal.

J’aurais dû emprunter à Bébert, mon féal,

son VTT framboise aux lignes tant rêvées !

 

Me voici comme un con dans je ne sais quel trou

à l’heure où le soleil vient d’achever sa course.

Au firmament, déjà, se pointe la Grande-Ourse,

silencieusement, sans faire de frou-frou.

 

Je pourrais nuitamment continuer ma route,

mais sans lampe il est sûr que je n’y verrais goutte.

Et toute honte bue, je n’en ai la vigueur.

 

Elles me font flipper, ces ombres fantastiques.

Je crois apercevoir des spectres élastiques

qui, se tortillonnant me donnent mal au coeur !