De Nante à Montaigu

Sur son vélocipède aussi noir que l’onyx
et que sa dynamo rendait lampadophore,
il revenait de Nante, impayable Phénix,

après avoir pinté cul sec toute une amphore.

 

Muni d’une oreillette, il écoutait un ptyx
moduler à tue-tête un allégro sonore
où le Loire Gaulois se gaudissait du Styx
avec ces trémolos dont Alagna s’honore.

 

Le péquin pédalait, apathique au bocage. Or,
approchant Montaigu, il vit dans ce décor
le spectacle charmant d’une innocente nixe

 

 

qui dormait le cul nu. Le brave en rêve encor.
Mais il n’a pas conclu. Depuis, le regard fixe,
il prétend le contraire au sein d’un septuor.