Pour poétiser sur l’automne
on ne manque pas de poncifs.
Mi-colorés, mi-dépressifs,
mais rimant tous avec atone.
Cet assortiment monotone
et même un tantinet naïf
fait le bonheur du plumitif.
J’y ai fait mon choix, tu m’étonnes :
des bien gaulés, des jouissifs
et j’en ai même un subversif.
Je vais pouvoir en fair’ des tonnes
en poétisant sur l’automne.