Pour versificoter un sonnet marotique,
sans excessivement se prendre le citron,
j’essaie de bidouiller un outil robotique
impérialement baptisé sonnetron.
Il pondrait à demande un poème érotique,
propre à émoustiller l’oie blanche et le mitron,
ou, pour les entichés de la sphère gothique,
des vers intempestifs en bois de quercitron.
Aux cœurs en mal d’amour, il ferait rimer rose
avec un joli mot qui ne soit pas morose
comme il est coutumier aux enfants d’Apollon.
Enfin pour les grincheux à la tripe insoumise,
il pondrait des pamphlets qu’ils diraient sans chemise
et, le jour du Grand Soir, même sans pantalon.