En la forêt de Longue Actente
me suis esbaudi maintes fois.
J’y avais l’âme nonchalante.
mais cela c’était autrefois.
Un soir d’hiver vint la tourmente
et la meute fut aux abois.
Ce temps n’est plus. Je me contente,
en pérégrinant de guingois,
de goûter à l’humeur présente,
ignorant les ans et les mois,
en la forêt de Longue Actente