Un bon plan pour après

Lorsque se fermera mon pépin polychrome

et que je servirai de pâture à l’Ankou,

peu friand de moisir tout seul au fond d’un trou,

puissè-je à l’instant t me changer en fantôme.

 

Des folâtres esprits, je suivrais le monôme,

affublé d’un suaire un tantinet foufou.

Je m’y suis entraîné du temps que j’étais môme.

 

Puis, j’irais lanterner dans les ombres myrteux,

dans l’espoir d’y croiser l’âme-soeur fantômette,

celle qui, s’enflammant autant qu’une allumette,

me mettrait illico l’imaginaire en feu.

 

 

En relisant ces vers, je vois la mort en bleu.